Né à Marseille en 1981, Nicolas Anderbegani enseigne l'Histoire et la géographie dans un lycée près de Nice. Il assouvit sa passion du sport automobile, héritée de son père et son grand-père, en contribuant au média leblogauto.com.
En tant que reporter-photographe, il couvre des évènements automobiles à Monaco et dans le sud de la France, tels que le Grand Prix de France de Formule 1, le rallye de Monte-Carlo ou encore la Formule E.
Auteur de 20 Rivalités des sports mécaniques, il nous parle de son parcours à l'occasion de la sortie de son nouvel ouvrage, La France en Formule 1.
Qui vous a donné envie d’écrire ?
« Évidemment, en lisant beaucoup de livres ou la presse spécialisée, j’apprécie la plume de grands journalistes comme Johnny Rives et Jean-Louis Moncet. Depuis longtemps, je rêvais de publier sur les sports mécaniques et de franchir le pas du livre, après avoir écrit énormément d’articles de presse ou sur internet. »
Comment l'idée de la France en Formule 1 est-elle née ?
« C’est un peu patriotique ! En ce moment, la France gagne moins en sport auto, après avoir connu la gloire de Renault au temps du V10, ou même la domination de Loeb et Ogier en WRC. Je voulais montrer l’importance de notre pays dans cette discipline. C’est peut-être aussi afin que les plus jeunes, qui souvent n’ont découvert la F1 que via Netflix ou les jeux vidéo, connaissent ce passé. Il n’y a pas que l’Allemagne, l’Italie ou les États-Unis en sport auto ! »
Une anecdote qui vous a marqué
« Je me souviendrai toujours de ma première accréditation pour le Grand Prix de France 2019. J’accédais au paddock pour la première fois et je croisais toutes les vedettes de mon enfance ou les pilotes actuels, c’était irréel. J’étais plus un fan qu’un journaliste. Lors de la préparation de mon dernier livre, la rencontre avec Jean Alesi pour l’interviewer, qui plus est dans son bureau de président du circuit Paul-Ricard, fut un grand moment, car j’étais un fan absolu ! »