Les récents conflits ont permis de démontrer leur validité ainsi que leur capacité. Ces forces peuvent déplacer entre cinquante et soixante tonnes et ont un coût situé entre trois et six millions d'euros, prix qui, ces derniers temps, a eu une incidence sur la réduction de la production et du nombre de modèles. En effet, la plupart des nations disposent de chars d'assaut mais leur quantité et qualité varient énormément. Certaines ont en service une trentaine ou quarantaine d'exemplaires alors que d'autres les possèdent par milliers, ceci en fonction de la disponibilité économique et des nécessités défensives ou offensives de chaque pays. sont donc présentés dans cet ouvrage, parmi d'autres, le modèle américain m1 "abrams" et israélien "merkava", ainsi que ceux d'origine soviétique de la série "t". en effet, la capacité économique et industrielle des états-unis a toujours été investie dans l'obtention des systèmes d'armes de pointe. l'actuel char d'assaut m1 a2 abrams est donc le résultat d'une évolution soutenue et d'énormes frais financiers. israël, quant à lui, est un pays avec une vaste expérience militaire qui lui a permis de vérifier sa capacité dans différents systèmes d'armes et d'évoluer afin d'offrir les meilleures prestations, comme le "merkava". d'autre part, durant les décennies 1960, 1970 et 1980, une tension s'est maintenue entre les pays de l'organisation atlantique nord et ceux du pacte de varsovie en vue d'une hypothétique attaque dans laquelle se seraient engagés des milliers de chars d'assaut de type "t". ces engins misaient en bonne partie leurs prestations sur la quantité face à la qualité. cependant, durant ces dernières années fut constatée une évolution technologique croissante donnant lieu à des exemplaires aux capacités semblables à certains véhicules occidentaux les plus modernes.